Mais la vérité c’est qu'on est obligé de mentir ϟ Ava et Cheyenne
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Sujet: Mais la vérité c’est qu'on est obligé de mentir ϟ Ava et Cheyenne Dim 29 Sep - 14:06
Mais la vérité c’est qu'on est obligé de mentir
Ava et Chey.
Besoin d’être seule. C’est rare que je ressente ce besoin et pourtant, aujourd’hui c’est le cas. C’est comme ça que je me suis retrouvée sous ma forme lupine à gambader dans la forêt. De temps à autre, je parviens à capter les penser de certains autres de ma meute, alors je leur fais savoir que tout va bien pour moi, tout en essayant au maximum de cacher mes pensées les plus profondes. C’est ça le plus grand inconvénient dans une meute. On partage tout. Via les pensées, nous n’avons plus aucun secret les uns pour les autres. Et on a beau vouloir en cacher certains, il suffit qu’on s‘égard un moment pour que les autres comprennent. Heureusement je tiens bien, j’ai mes secrets et j’arrive pour le moment à les garder. Mais j’imagine que tôt ou tard, je finirais par le leur dévoiler. Car malgré moi, je pense trop à certaines choses et en particulier à certaines personnes… Je me lève, j’ouvre ma gueule, j’étire mes pattes et fait un bond immense, me mettant à courir pour prendre la direction de La Push. Je cours comme une folle, prenant plaisir à briser quelques branches d’arbres sur mon passage. J’en oublie presque de faire attention à ce qui e passe autour de moi. Je sais que les chasseurs se font nombreux en ce moment dans le coin. Et le moindre faut pas, le moindre manque d’inattention pourrait m’être fatal. Alors, je réduis l’allure, veillant à me faire plus discrète. Mais soyons clair, même si je suis une bien plus petite louve que mes camarade, je reste tout de même plus grande que la norme et facilement repérable. Mon pelage, brun/roux/noir se rapproche tout de même beaucoup des couleurs de la forêt, ce qui me rend moins visible que certains de mes camarades dont le pelage est plus clair. Un peu avant la lisière de la forêt, je reprends forme humaine et me met à marcher comme l’aurais fait n’importe quelle randonneuse, à l'exception prêt que je suie nue. Je jette tout de même quelques regards autour de moi au cas ou je tomberais sur quelqu’un, qui me soit familier ou non. Et je passe à plusieurs reprises mes mains dans mes cheveux. Les cheveux c’est devenu un grand problème depuis que je suis une louve… Je les ai toujours portés très longs. Mais avoir de longs poils n’était vraiment pas pratique, alors j’ai du sacrifier ma chevelure pour une coupe carré au dessus des épaules. C’est joli mais ça fait toujours bizarre de ne plus avoir de cheveux… Mais malgré ça, ça reste un léger problème et souvent, après une transformation mes cheveux sont tout emmêlés. J'approche d'un truc d'arbre et me penche, j'y ai abandonné mes vêtements avant de me transformer. Je m'habille rapidement, enfilant une simple robe à bretelle. Je sais que le temps ne s'y prête pas trop, mais étant une louve je bouillonne constamment. Je fais néanmoins un petit effort et enfile un gilet par dessus, au cas ou je croiserais quelqu'un qui trouverait ça bizarre de me voir en robe aussi légère alors qu'il ne fait pas si chaud que ça.
J’arrive enfin à la lisière sans problème. Alors je me mets à courir. Je ne suis pas la plus rapide, mais je tiens longtemps. Alors à petit foulée, je décide de gagner la falaise. Je n’ai encore jamais sauté du haut de cette falaise, même si c’est apparemment courant chez les loups-garous du coin de le faire. Un jour peut-être. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il est question d’une simple sortie entre amies. Aujourd’hui, l’espace de quelques, je redeviens la Cheyenne d’avant. Et même si j’adore ma vie depuis que je suis une louve, je me réjouis d’avance à l’idée de partager un moment avec une amie, sans avoir à parler de mon pelage, de vampire, ou de mutation.
Quant j’arrive enfin, Ava n’est pas encore là, alors je décide de l’attendre, m’asseyant sur un petit rocher. Je regarde la vue. Magnifique malgré le temps un peu gris. Je me risque même à me pencher un peu et observe les vagues se fracassant contre la roche
Sujet: Re: Mais la vérité c’est qu'on est obligé de mentir ϟ Ava et Cheyenne Dim 29 Sep - 20:16
Mais la vérité c’est qu'on est obligé de mentir feat Cheyenne
Aie aie, j’étais en retard. Je courrais de partout dans la maison pour chercher mes affaires, mes chaussures, ma veste (oui car on a rendez-vous près des falaises, l’air maritime est toujours frais) et je n’oublie surtout pas mon couteau. Comme dis toujours papa, on ne sait jamais, même si je suis sûr que ce n’est pas un couteau qui ferra grand-chose. Peut-être que je vais prendre mon pistolet après tout, je vais près de la forêt quand même. Je le glisse dans ma chaussure droite et c’est parti. Je sors dehors, je dois dire que j’ai bien fais de mettre une couche en plus, il ne fait pas chaud à l'extérieur, j'espère qu'il ne va pleuvoir, déjà qu'il fait noir tout le temps ici. Je regarde autour de moi puis je me mets à courir. J’ai une bonne endurance, des heures à courir avec mon père, ça paye. Puis je m’enfonce dans la forêt, j’évite les obstacles avec beaucoup d’aisance, enfin presque car je suis stoppé net par une branche en pleine figure. Merde alors ! Je me frotte le visage, du sang coule. Je me frotte la joue pour enlever un maximum. Tant pis ! Ça séchera bien. Puis je me remets en route. Lorsque j’arrive à la falaise, j’entends les vagues se jeter sur les rochers. Puis je vois au loin mon amie, qui est bien penché, la tête en avant. Elle n’est pas un peu folle. Je hurle son nom pour qu’elle s’éloigne du bord. Puis j’arrive en courant vers elle.
- Non mais ça ne va pas la tête, tu veux te tuer ! Tu as vu la hauteur !?
Je la regarde les sourcils froncés avec un sourire au coin. Cela fait quelques semaines que l’on se connaît. Elle ne sait pas que je suis une chasseuse, d’ailleurs je ne suis pas sûre qu’elle me croie au sujet des vampires et de toutes les créatures qui existent. Apparemment ici, ça grouille de loups et de vampires. J’en ai déjà croisé un, un loup bien plus gros que la moyenne, mais il ne m’a rien fait, il est juste reparti. Je me demande qui s’est réellement ? Quoi qu’il en soit, je trouve que ce n’est pas prudent de se promener aussi près des forêts en ce moment, mais bon je ne peux pas dire cela à Cheyenne, elle se poserait des questions…
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Sujet: Re: Mais la vérité c’est qu'on est obligé de mentir ϟ Ava et Cheyenne Lun 30 Sep - 9:10
Mais la vérité c’est qu'on est obligé de mentir
Ava et Chey.
« Non mais ça ne va pas la tête, tu veux te tuer ! Tu as vu la hauteur !? » Je rigole à cette remarque. Cette hauteur ne me tuerait pas. En revanche, elle pourrait probablement tuer n’importe quel humain. Alors comme je suis censée être humaine, je recule du bord de la falaise, faisant face à Ava. Je connais Ava depuis vraiment peu de temps, nous nous sommes rencontrés peu après mon arrivée à Forks. Et même si elle ne sait pas grand chose de vrai sur moi, je crois qu’on peut dire que nous sommes amis. J’ai déjà pensé à ne pas retenir ma langue et à raconter à ava ce qui se passe vraiment dans le coin, pour la protéger, pour la mettre en garde. Mais elle ne me croirait probablement pas. La seule solution pour qu’elle boive mes paroles serait de prendre forme animal devant elle… Mais la pauvre risquerait grandement d’être effrayée. Je me souviens de la première fois que j’ai muté, j’étais vraiment terrifiée, apeurée, parce que personne ne m’avait préparé à ça. Je remarquais que quelque chose n’allait pas bien chez moi c’est dernier temps, mais j’ai préféré me taire. Mes parents étaient partis en vacances, ce qui fait que je me suis retrouvait seule chez moi. J’étais bouillante, à deux doigt d’appeler le médecin pour qu’il se déplace à la maison. En y réfléchissant, heureusement que je ne l’ai pas fait, parce qu’aujourd’hui, le médecin en question ne serait probablement plus en vie. Je me souviens de la douleur dans mes muscles et dans mes os, la peur et le dégout quand j’ai vu mes pattes, mes poils… Et puis finalement, un sentiment de liberté. Mais je n’étais quand même pas très rassurée. Si quelqu’un avait eu le malheur de s’approcher de moi à ce moment là, il aurait probablement était réduit en bouilli tellement j’étais incapable de me comprendre et de me contrôler. Le moindre geste que je faisais avant, en tant qu’humaine, n’était plus le même en tant que louve. Lever la main avec un peu trop vivement, pouvait par exemple, revenir à lever la patte et laisser une trace de griffure énorme sur ce qui se trouve devant vous. Mais finalement, on m’a apprit à me contrôler et ne pas avoir peur de moi-même. Alors je suis redevenue la même. Et je suis aussi devenue la plus dynamique, joueuse et joyeuse des louves. N’empêche que si là maintenant, je m’approchais d’Ava en lui disant ‘Viens je te montre un truc’ que je me transformais je doute qu’elle remarque le côté joueur et joyeux en premier… « T’as raison, on est jamais trop prudent. » répondis-je en un sourire avant de m’approcher un peu plus d’elle. Avant, j’étais plutôt ce genre de fille qu’on pourrait qualifier de tactile, mais pas trop. Je faisais la bise à mes amies, mes je ne passais n’en plus mon temps collait à elle, ou dans leur bras comme on peut voir certaines ado le faire. Aujourd’hui, je me contente d’un sourire en guise de bonjour. Car je sais que ma température corporelle est bien trop élevée et que le moindre contact un peu trop bouillant pourrait éveiller la curiosité de certaines personnes. Alors, quand je suis en présence d’humain, j’ai appris à jouer un jeu. Je passe ma main sur mon bras, faisant mine d’avoir un peu froid et referme mon gilet autour de ma poitrine. Ça parait anodin, mais finalement quant on y pense, ça serait bizarre de ne pas le faire. Je souris et je remarque alors la joue de mon amie. Alors que je suis déjà près d’elle, je m’approche un peu plus soudainement affolée. « Qu’est-ce que tu t’es fait à la joue Ava ? » Je fronce les sourcils et oubliant réellement la règle que je me suis fixer qui est d’avoir le moins de contact physique possible à cause de ma chaleur, je lève les doigts vers sa blessure et passe mon doigt autour. Je retire aussitôt mes doigts et plonge ma main dans mon gilet en sortant un paquet de mouchoir. « Tiens tu saigne encore un peu, tu devrais t’essuyer avec ça ou aller consulter un médecin, peut-être que c’est infecté… » Je lui tends un mouchoir, continuant à loucher sur sa plaie. Peu profonde et finalement, pas si grande que ça… Mais l’espace d’un instant, d’un très court instant, j’ai cru que mon amie avait fait une mauvaise rencontre dans la forêt. Je sais comment sait. La forêt ne nous appartient pas encore réellement, mais c’est tout comme. Nous avons des tours de gardes, surveillons les intrus, la moindre personne qui ose s’y aventurer. Et les Quileutes font de même. Mais finalement, cette plaie me parait trop petite pour être signe d’une rencontre avec loup. Et puis Ava me l’aurait dit, non ? Et elle aurait l’air beaucoup plus paniqué si elle avait fait ce genre de rencontre dans la forêt. Ou alors peut-être qu’elle préfère se taire, pensant que je vais la prendre pour une folle. Ou alors peut-être qu’avec un peu de chance, Ava est tout simplement maladroite et a trébuché ou un truc du style. Je me rends alors compte que s’était une très mauvaise idée de choisir cet endroit comme lieu de rendez-vous. Ava est trop vulnérable. Si des loups nous tombent dessus, peu importe la meute, je saurais comment agir, ils me connaissent et ne me feront pas de mal, tout comme ils laisseront Ava tranquille. En revanche, si on tombe sur des loups qui me sont inconnus ou bien des vampires, je pourrais certes la défendre, mais pas sur que je fasse le poids. Et admettons qu’elle survive, elle serait sans doute traumatisé à vie non ? Enfin moi je le serais. Je m’efforce néanmoins de sourire et en un simple retroussant de lèvre, toutes mes inquiétudes sont masquées. « Fais-moi penser de choisir un autre lieu de rendez-vous la prochaine fois. Le cinéma c’est chouette, ou bien faire les boutiques… Je n'ai pas beaucoup de vêtement à me mettre ici, j'ai quasiment tout laissé à Olympia. » C'est vrai, sachant que je n'ai pas froid, rien ne m'oblige réellement à m'habiller, alors je n'ai pas beaucoup pris de vêtement avec. Et le peu que j'ai ramené, j'ai au moins déchiré la moitié en me transformant avant de me rendre compte qu'il était préférable de se déshabiller avant.