Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ϟ Anaba & Cheyenne
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Sujet: Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ϟ Anaba & Cheyenne Ven 27 Sep - 18:42
Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé
Ana feat Chey.
Comme toujours à Forks, le temps était nuageux. Un temps quelque peu déprimant. Mais pas au point de me faire perdre ma joie de vivre, ma bonne humeur et mon sourire constant. Il était un peu plus de midi et j’avais quittait la meute sous forme humaine pour découvrir un peu Forks. C’est vrai que depuis que nous étions arrivés, je n’avais encore pas vraiment prit le temps de découvrir le coin. Je connaissais La Push et la forêt presque comme ma poche, pour y avoir passé des heures et des heures sous forme de louve. Mais pour le reste, les rues de Forks m’étaient quasiment inconnues.
J’aurais sans doute dû demander à quelqu’un du coin de m’accompagner. Mais hormis les autres loups de la meute, mes connaissances étaient encore trop minces pour que je puisse prétendre avoir des amis dans le coin et leur proposer une ballade en ville. J’ai bien pensé à Embry, mais il est clair que si un loup de nos meutes respectives censées être rivales venait à nous voir, ça se finirai mal. Alors nous essayons de nous faire discrets, de nous voir en cachète. Hors, le centre ville est loin d’être le lieu idéal pour se cacher, même dans une petite ville comme Forks. Alors, c’est toute seule que je suis partie à l’aventure. Quitte à me perdre. Bien que se soit très difficile, vu la taille de la ville… Je passe devant diverses boutiques, une supérette, un restaurant, le poste de police… J’essaye de mémoriser ou se trouve chaque endroit. Si bien que j’en oublie de regarder devant moi et je fonce tête la première dans quelqu’un. ‘Stupide louve’ est la pensée qui me vient à l’esprit. Puis je lève la tête me retrouvant fasse à une femme. La trentaine a vue d’œil, blonde et plutôt jolie. Je lui souris. « Excusez-moi… Vraiment navrée ! Je ne suis pas là depuis très longtemps et j’essayais bêtement de me repérer et de mémoriser l’emplacement de chaque boutique et je ne vous ai pas vu… » Je parle trop. Je le sais, on me le dit souvent. Le problème, c’est que je parle souvent pour ne rien dire. Je parle. Je parle. Mais souvent, les gens s’en fiche. « Je ne vous ai pas fait mal j’espère au moins ? » En apparence, tout à l’air d’aller bien. Mais je masque une grimace, me souvenant que depuis que je me suis transformé j’ai pris beaucoup de muscle et de force et que je suis beaucoup moins fragile que j’en ai l’air. Souvent, les gens me voient comme une gamine de 17 ans maigre comme un clou et qui dépasse tout juste le mettre soixante. Ils n’ont pas trop, vu que c’est ce que je suis en apparence. Mais si ils savaient à quel point je peux me montrer plus redoutable en réalité. Je crois que j’en ferais fuir plus d’un !