C'est vrai, en décidant de vivre tous ensemble on prenaient un véritable risque puisque c'était la première fois. Et puis, il faut se supporter, aucun de nous n'a un caractère vraiment facile à vivre alors je ne sais pas combien de temps cela va durer. Pour tout vous dire, je m'attend déjà à une nouvelle tempête mais quoiqu'il en soit, c'est mieux ainsi. Aucun de nous ne connait la ville et encore moins les habitants. Sachant que la meute des Quileute traine dans le coin il vaut mieux que nous restions liés, je doute qu'ils en viennent à nous blesser mais on ne sait jamais à quoi s'attendre. Un loup n'aime pas que l'on marche sur ces plates-bandes, je suis bien placée pour le savoir, surtout après notre petite discussion. Et puis nous étions les petits nouveaux de la ville, ceux que l'on regarde, qu'on observe. Aujourd'hui, je n'avais pas très envie de sortir alors je n'étais attaquée à la déco du salon, il faut avouer que nous avions tous décorés et personnalisé les petits studios de notre cottage, mais finalement aucun de nous n'avaient touchée au salle commune. Allumant la radio, je commençais à chantonner tout en déplaçant le canapé de l'autre côté de la pièce, réfléchissant déjà aux prochaines choses qui allaient bouger, tout en sachant que tout cela était éphémère. Bouger les choses est dans ma nature, déjà à Olympia, je passais mon temps à déplacer les meubles de ma chambre faisant criser ma mère, espérant que la meute le supportera mieux.

Sincèrement, ce salon me faisait de la peine, on aurait dit une veille page de catalogue de décoration, tout les meubles y sont parfaitement là où on les imagine et cela depuis déjà un bon moment. Les couleurs sont neutres, jolie mais surtout pas le reflet de la meute peindraient plus facilement le salon en rouge qu'en un jolie blanc cassé. Des caractères explosifs, beaucoup de loups encore en débutant mais une solidarité exemplaire qui sait transformer tout cela en une force. Je sais bien que je suis dû genre à toujours leurs raler dessus mais je les protège bien plus qu'il ne le pense et tous autant qu'ils sont. Je ne leur avouerai surement jamais mais à l'heure d'aujourd'hui, ils sont ma seule véritable famille. Ceux qui partage mon sang sont plutôt dans l'autre camps, même si je ne leur fera pas de mal pour autant, sauf peut-être à Billy, il n'a rien d'un sage ou d'un homme honorable. La nature semble avoir agit pour moi d'un côté. Enfin bref, quoiqu'il en soit je voyais les choses du bon côté aujourd'hui. Alors que je m'attaquais à déménager le canapé, Cheyenne fit son apparition dans la place. Et bien entendu j'eue le droit à sa petite phrase, placé là ici par provocation, je me relève alors et lui sourit. « Bonne question, d'ailleurs tu crois pas le carton dans ta chambre serait plus jolie sur une étagère ? » Ma phrase n'avait rien de méchant, c'était même mon sarcasme naturelle, je riais légèrement avant de poursuivre. « Sérieux, tu crois ? » Je regardais Cheyenne avant de voir apparaitre Ian dont l'avis semblait contraire aux notres, super me dis-je. Parce que finalement je réalisais que faire la déco pour toute la meute était une grosse affaire, c'est surement pour cela que personne ne s'y ai tenté en faite. Je laissais légèrement tomber ma tête sur le côté à sa remarque, il n'avait pas tort c'est vrai, mais mes louveteaux chéris savaient de mieux en mieux se contrôler et j'avais confiance en eux. « Lou .. » Je soupirais même si j'étais ravi de la voir, juste à l'image qu'elle venait d'évoquer. « Le premier qui fait quoique ce soit de non catholique sur ce canapé, verra sa peau devant la cheminée. » Je souriais par la suite, j'en étais capable et j'étais sur que cette phrase allait les faire rire sachant que je n'étais pas la dernière pour m'amuser mais de là à pourrir le salon, non merci. Vu la taille des chambres, y'a assez de place ! Coupant la discussion Aymriss entrait dans le salon, l'un de nos petits louveteaux justement, et surement l'une des personnes les plus enthousiastes à l'idée que l'on soit tous colocataires. Je souriais en le regardant. « Disons qu'on discute d'où le mettre surtout .. et n'y pense même pas, si l'un de vous tuent ce canapé, c'est moi qui l'étripe. »