« Dépêche-toi de vivre ou dépêche-toi de mourir. »
Declan Hepburn
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» Messages : 220 » Date d'inscription : 26/09/2013 Age : 32
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Sujet: « Dépêche-toi de vivre ou dépêche-toi de mourir. » Jeu 25 Sep - 15:26
Declan Hepburn feat. Tyler Hoechlin
Lui, c'est Declan Hepburn. Il est né le date à 13 octobre 1986. Il a donc 28 ans ans. Il est célibataire et fait partie des Quileutes. Il est arrivé à la Push il y a maintenant 28 ans.
La plupart des personnes externes à la meute décrirait Declan comme un homme impulsif, ce qui correspond évidemment à sa nature de modificateur. Avant, il était plutôt calme et ne se mêlait que rarement aux bagarres du coin. Cependant, depuis sa transformation, il a pris en masse musculaire et il a tendance à jouer des poings plutôt que de dialoguer, comme bon nombre de Quileutes. C’est quelqu’un de loyal envers sa meute et les habitants de la région. Il ne se détournerait en rien de sa mission ou des siens. Il sait à quel point la confiance est importante et ne fera jamais rien pour trahir ceux qu’il considère comme sa famille de coeur. Declan est également plus que protecteur. Il sait à quel point il est douloureux de perdre les êtres auxquels on tient le plus au monde. Alors s’il peut les empêcher de souffrir, il ne s’en prive pas, quitte parfois à être un peu trop sur les « poils » de ses amis. Néanmoins, il est du genre distant avec les personnes qu’il ne connaît pas. Pour lui, toute personne extérieure peut s’avérer être une menace potentielle pour les siens et il ne se pardonnerait pas de les mettre en danger. De plus, il n’a jamais été très avenant. Auparavant, il était du genre solitaire ; cela a bien changé depuis que sa véritable nature s’est dévoilée à lui. Son silence le rend mystérieux ; Il n’est pas du genre à exprimer aisément ses pensées et ses sentiments. Il préfère agir plutôt que de déballer ce qu’il ressent.
C'est l'histoire de la vie
Mes yeux se relevèrent lentement sur le corps allongé devant moi, sur ce lit blanc de l’hôpital de Seattle. Il était devenu si fragile, ce père que je chérissais tant et qui m’élevait dans la réserve indienne. Noah Hepburn, digne descendant de la famille Alteara, n’était plus aussi fort que dans mes souvenirs d’enfance. Pourtant, j’étais bien loin d’être un homme. Hélas, il ne restait que moi. Ma mère était partie du jour au lendemain, lorsque j’avais sept ans. Elle n’avait laissé qu’un vague mot, une lettre, à cet être qui se mourrait depuis. Moi, je n’avais jamais pu la lire. A l’époque, j’apprenais tout juste et Noah avait préféré brûler le morceau de papier en question, de rage. Je l’avais souvent vu alors en rédiger et les envoyer à une adresse, dans la grande ville de Seattle. Elle était partie vivre là-bas, seule, tout en demandant le divorce afin de reprendre son nom de jeune fille, soit « Anderson ».
Je me souvenais de mon père comme ce grand bonhomme à la chevelure noire assez longue et aux yeux pétillants. Il se tenait fièrement avec ses « frères » - ainsi appelait-il les membres de la tribu. Je l’admirais, évidemment. Il était mon encre, mon point de repère. Il avait été là durant mes journées de maladie, me soignant du mieux possible. Il partageait son temps pour m’aider dans mes devoirs. C’était un être bon et généreux sur qui je pouvais toujours compter. Il m’avait même initié à la mécanique sur automobile, une passion récurrente dans notre milieu « pauvre » de la réserve. Il n’en avait pas fait son métier, toutefois. Cependant, il adorait ça et je pense qu’il aurait aimé avoir son propre garage pour réparer et bricoler des vieux tacots en tous genres.
J’aurais aimé continuer de vivre avec lui pour de longues années encore. Hélas, le cancer le ravageait depuis quelques mois et ce fut la descente aux Enfers. Ainsi, allongé dans ce lit froid immaculé d’un blanc trop parfait, il respirait lentement. Il n’avait plus rien de l’homme qui me consolait lorsque je cherchais ma mère du regard sans le moindre succès. Non, il n’était plus que l’ombre de lui-même désormais. Chaque geste lui devenait difficile.
Je lui adressai un dernier sourire, assez frêle, tandis qu’une tante éloignée posait ses doigts gelés sur mon épaule affaissée. Désormais, je devais lui dire adieu. C’était mieux ainsi, me disait-on. Il méritait une cérémonie « religieuse » pour l’emmener dans l’au-delà avec dignité, comme le voulait la tradition. Et je ne pouvais y participer, étant trop jeune. En effet, lorsqu’il partit pour l’autre monde, je n’avais que quatorze ans.
Et puis, j’ai grandi. J’ai étudié dans le lycée de la réserve indienne, entouré des légendes de mon peuple et nos traditions. J’ai entamé des études dans le domaine de la mécanique, comme l’aurait souhaité mon père. Je n’avais pas les moyens de faire autre chose, étant donné mes finances. Et malgré une bourse d’étude envisageable, je n’aurais quand même pas assez. De plus, m’éloigner des miens me serait trop pénible, je ne l’ignorais pas. Et puis, dans la région de Forks, il y avait pas mal de vieux véhicules à retaper. Ca me donnait de quoi manger, en tous cas, et cela m’était suffisant.
Il y a six ans de cela, alors que je me promenais dans la forêt à la recherche de mes frères – dont certains plus jeunes que moi – je ressentis une sensation incroyablement douloureuse, étrange et fantastique à la fois. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me suis retrouvé à quatre pattes et enveloppé d’un pelage chocolat avec des yeux jaunes. Je ne compris rien à ce qu’il m’arrivait, même si les légendes de La Push me rappelaient toutes les références sur les loups géants et nos ancêtres. Il ne fallut alors guère de temps à Jacob pour me retrouver et tout m’expliquer, par télépathie. Je découvris alors que j’étais un Modificateur, chargé de protéger les miens, les habitants des environs et les membres des Cullen – étonnant d’ailleurs, contre les autres Vampires sanguinaires. J’étais investi d’une mission et j’allais tout faire pour la respecter..
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Pseudo Havenly Age 22 ans Comment as-tu connu le forum Grâce à Matthew Qu'en penses-tu ? Je l'aime déjà Ta présence ici 4/7j. Un dernier mot pour la fin?